Keshav Malla

portrait


        Toute création est la recherche spontanée d'un esprit,
-jaillir de sa propre culture et connaissance, conceptualisé par une traversée inconnu de la subconscience inventive à la recherche d'une Beauté sublime et inviolable .................
Quand Elle se matérialise : Elle offre à nous la joie de vivre.
Tout Art est pour que les hommes inspirent et puissent vivre en harmonie dans sa Beauté absolue et totale.
Ici j'essaye de vous exposer mes créations d'une inspiration de la Beauté Absolue.
Je vous laisse libre de les apprécier et si possible de vous laisser emporter par la joie, si minime soit-il.

Keshav Malla, Paris le 14 Avril 2010.


        Le hasard d’une bourse amène Keshav Malla à découvrir la France. Dans cet occident alors insolite pour lui, le peintre « divague », libre, à travers les diverses expressions picturales de la culture européenne.
De la confusion naît l’illumination de la découverte de son écriture personnelle. Du chaos surgit la création d’un langage original
Pour ce Népalais, façonné par l’hindouïsme, toute création part de rien, part du vide. Le nirvana c’est partout et c’est nulle part, c’est le vide. Les formes font vivre le vide et le vide les fait vivre, elles s’en vont et s’en viennent.
Tout est dit ou presque. Les deux dénominateurs communs de l’art de Keshav sont posés : le vide et le mouvement.
L’abstraction s’impose à lui. « Je n’ai plus besoin de la forme figurative, seulement d’images non définies, en mouvement. Ce mouvement, la sensibilité des hommes le captera ».
Paradoxe : le vide chez Malla donne un sentiment de plénitude.
Il est plein de nuances colorées. La couleur y est énergie, espace et forme. « La couleur, c’est de l’énergie et l’énergie, c’est de la couleur. La couleur c’est ma vie » dit-il. L’intensité chromatique est lumineuse. L’efflorescence des jaunes, la flamboyance des roses , les bleus liquides nous révèlent un orient fabuleux. L’artiste recherche l’harmonie entre la couleur et la forme, l’espace et la matière.
Par l’élan de la spiritualité, l’Homme est à part entière fils du ciel et de la terre. Le vide nous renvoie à la douceur et à la force du cosmos. La surface unifiée nous offre le calme, le repos. Le peintre persuadé de l’universalité de l’art nous donne à voir un instant de lumière divine. Par le regard sur l’œuvre, l’Homme se détache du matérialisme, il est là, immergé dans le moment présent comme dans une éternité solennelle. Arrêt sur image. La lumière qui sort de l’espace pictural est une lumière mystique.
La trame resserrée des touches telle une écriture cryptée, automatique, gestuelle, le syncrétisme des signes nous livrent un précieux recueil manuscrit.
Les occidentaux sont allés chercher à Katmandou une réponse à leur quête spirituelle. Par le médium de sa peinture, Malla invite à un autre pèlerinage, un voyage intérieur dont la réponse est en chacun de nous.

Annick Chantrel Leluc avril 2006, Historienne de l’art



        Je suis toujours très intrigué par les notions, -'vide et de matière' et 'de contenu et son contenant'.
Si bien que l’un n'existe que par l’autre.
D'où mes tentatives de visualiser les deux en état de mouvance dans mes travaux.
Les sujets entrent ou sortent de mon espace pictural, comme si la décentralisation pouvait mettre en évidence leur vraie nature et si seulement la dé-centrisme permettait de voyager à notre gré pour aérer nos esprits au de-là de là.

Keshav Malla, Paris le 9 Février 2008.

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